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Nutribiote et moi

C’est avec pas mal de valises émotionnelles et de questionnements sur mon rythme de vie, mon corps et ma relation à la nourriture que j’ai commencé à suivre avec intérêt les activités de « Nutribiote » (Sophie Balestra), sur son compte Instagram. Elle a ouvert son cabinet de nutrithérapie courant 2021 et ses partages réguliers sur les réseaux m’ont parlé, ils m’ont inspirée et ont piqué ma curiosité à vif. Même si nous nous connaissions de longue date mais n’étions plus en contact régulier, j’ai vite senti que Sophie utilisait ses nombreuses compétences avec beaucoup de bienveillance et proposait des solutions « sur mesure » pour ses patient·e·s.

J’ai donc pris rendez-vous sur son site internet, simplement, et j’ai rempli un questionnaire d’anamnèse ainsi qu’un journal alimentaire sur deux semaines. Quelques jours plus tard – c’était en novembre 2021 – Sophie m’a reçue dans son joli cabinet de l’éco-quartier des Vergers, à Meyrin.

Sophie m’a alors expliqué que le système digestif peut être considéré comme un deuxième cerveau, grâce au rôle crucial du microbiote intestinal dans le fonctionnement de notre corps (si tu veux en savoir plus sur ce fameux microbiote, d’ailleurs, je t’encourage à lire le Campus Junior sur le sujet. C’est vulgarisé pour les  enfants, mais du coup c’est compréhensible pour les gens comme moi!). Et à y réfléchir, cela paraît évident que le « carburant » que l’on reçoit à travers notre alimentation a un impact considérable sur notre vie, et que l’organe par lequel il transite doit être sain pour accueillir tout cela, et pour pouvoir faire le tri. Qualité de la digestion, sommeil, syndrome prémenstruel, allergies, asthme, peau… autant de fonctions sur lesquelles notre alimentation et notre deuxième cerveau agissent.

Pendant la première consultation, nous avons passé en revue mon journal alimentaire et discuté de mes habitudes. Sophie m’a donné de nombreux conseils, qui sont entrés dans notre quotidien depuis maintenant un an. Car j’ai non seulement consulté pour moi, mais également pour mes trois enfants, qui ont chacun bénéficié de recommandations en fonction de leur situation individuelle. En ce qui me concerne, j’ai pu agir sur mon hygiène de vie, la qualité de mon sommeil et sur mon irritabilité extrême en période de syndrome prémenstruel (j’en parlais d’ailleurs dans cet article!). 

Pour te raconter ici ce que j’ai retiré du suivi avec Sophie, j’ai essayé de ranger ses conseils en quatre familles principales:

  • Il est intéressant d’amener du vivant dans l’alimentation: j’ai introduit dans mon alimentation de nombreux produits qui « vivent », comme on dit. Ils sont crus ou fermentés, et une fois mangés, ils continuent à développer de bonnes bactéries qui agissent sur la digestion et l’absorption des nutriments. Kéfir de fruits, yoghourts fermentés 24h au frigo, pain au levain, vinaigre maison et légumes lacto-fermentés sont autant d’aliments et de préparations qui font totalement partie de mon alimentation à présent.
  • Le gras, c’est la vie: après des décennies où l’industrie agro-alimentaire a diabolisé le gras, il est temps de rétablir la réputation du (bon) gras! En effet, nos générations mangent globalement très sucré et de mauvaises graisses. Du coup, j’ai vraiment pris l’habitude de remplacer le(s) sucre(s) par de bons gras. Ceux-ci peuvent par exemple provenir des oléagineux, des petits poissons gras, de certaines huiles végétales, de l’avocat. Je prépare également chaque semaine du bouillon d’os – dont tout le monde raffole! – qui permet de renforcer le système immunitaire et qui aide grandement à la digestion. J’ai choisi de ne pas me passer totalement du goût sucré en pâtisserie, mais je trouve très souvent des alternatives plus saines que le sucre raffiné, notamment en utilisant du miel et du sirop d’érable.
  • Il faut arrêter de se focaliser sur les calories: j’ai compris que 100 calories de brocoli ou 100 calories de biscuits du commerce, c’est 100 calories. Mais clairement, le corps n’en retire pas la même chose en termes nutritionnels. Alors après 20 ans de lecture d’étiquettes alimentaires où j’ai toujours d’abord cherché les calories du regard, je repère désormais la liste des ingrédients. Et plus elle est longue, plus il s’agit d’un produit transformé, plus le risque de voir du cheni dedans est grand. Additifs, exhausteurs de goût, sucres cachés, amidon, on trouve souvent de tout dans les produits ultra-transformés. Et comme ce n’est pas toujours possible de s’en passer entièrement, j’ai appris à lire les étiquettes différemment.
  • Garder une glycémie stable tout au long de la journée: la glycémie, c’est le taux de sucre dans le sang. Ce taux de sucre varie évidemment en fonction de ce qu’on ingère. Et les variations de glycémie, le corps n’aime pas ça, parce qu’il doit y réagir et consacrer beaucoup de ressources. C’est ce qui peut expliquer le coup de barre de l’après-midi après un repas trop riche à midi. Aussi, Sophie m’a donné des tips pour maintenir la glycémie stable tout au long de la journée, en prêtant attention à l’indice glycémique des aliments. C’est un des volets les plus techniques pour moi, mais j’ai reçu une liste avec l’indice glycémique de nombreux aliments, et j’ai ainsi pu m’y faire au fur et à mesure.

Alors c’est vrai, et je ne m’en cache pas, la mise en place de nouvelles habitudes a nécessité quelques aménagements, pour toute la famille. Mais je pense que cela va de pair avec une telle démarche: il faut être faire preuve de curiosité et être prêt·e à remettre en question un tant soit peu ses habitudes. Pour ma part, je n’ai absolument pas l’impression que ces changements sont contraignants, bien au contraire, tant ils ont augmenté ma qualité de vie. Pas besoin de tout chambouler du jour au lendemain, on peut aussi introduire de nouvelles routines au fil du temps, à son rythme et avec ses ressources.

Mais si l’idée du changement te brusque un peu, si tu n’aimes pas trop cuisiner ou que tu manques de temps pour te mettre aux fourneaux, ou alors si tu as besoin d’aide pour faire tes courses en fonction des conseils reçus, pas de panique! Sophie ne propose pas uniquement des consultations, mais également d’autres prestations: audit de ta cuisine, coaching pour les courses, transmission de recettes en fonction d’un aliment allergène… Cela peut représenter un accompagnement précieux. Et depuis quelques mois, Sophie anime aussi différents ateliers, sur la lacto-fermentation, le bouillon d’os ou encore le levain. J’ai eu l’occasion de participer à un atelier où nous avons préparé des bocaux de légumes lacto-fermentés, c’était une chouette soirée et une délicieuse expérience gustative!

Depuis bientôt une année, « Nutribiote » est entré dans mon vocabulaire et dans la préparation de mes menus, au sens propre comme au figuré. Je peux qualifier un aliment ou un repas de « Nutribiote » ou de « pas franchement Nutribiote »… Je t’encourage donc à suivre Sophie sur les réseaux et à ne pas hésiter à la contacter si tu en ressens le besoin.

Bonne journée!

Louise

PS: Cet article est le témoin d’une démarche sincère. Il a été écrit dans le cadre d’un échange avec Nutribiote, qui a notamment invité chacun de mes enfants pour une consultation. Merci Sophie!

PS2: Je ne suis aucunement spécialiste de ces questions, j’ai essayé de retranscrire mon vécu et mes impressions avec mes propres mots. Chaque situation est différente et je t’invite à lire cet article avec la distance nécessaire. Merci

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2 commentaires sur “nutribiote et moi”

  1. Coucou,
    Je la suis aussi sur Instagram et son contenu et son expertise sont vraiment inspirants. C’est très chouette de lire aussi ton retour! Bisous
    Virginie

Les commentaires sont fermés.