« On disait que tu étais Jules César, et moi Cléopâtre! »
« On disait que c’était déjà le matin et qu’il fallait manger le petit-déjeuner! »
« On disait que les princesses étaient arrivées en Italie à cheval! »
« On disait que… »
Trois petits mots. Magiques. Qui permettent tout. A longueur de jeu, à longueur de journée.
Entrer dans un rôle, en sortir, régler un conflit, se téléporter, changer de jeu, l’arrêter. Le recommencer, plus tard, le lendemain, ou jamais… Aimer, détester, faire peur, exprimer de la colère… Naître ou encore reprendre vie…
« On disait que… », c’est le champ des possibles étendu jusqu’aux confins de l’imagination enfantine.
Des scénarios parfois rocambolesques et déroutants. Des saynètes de la vie quotidienne répliquées à l’envi. Des émotions reproduites et digérées. Des rêves poursuivis et des peurs appréhendées.
Pas besoin de beaucoup de matériel, « juste » de l’imagination. « On disait que… », ça marche aussi avec des bouts de bois, des cailloux et des brindilles.
« On disait que… », c’est le passe-partout pour réussir à vivre les situations les plus diverses. Pour arriver à percevoir de nouvelles réactions. Pour connaître les autres. Pour gagner en autonomie, en confiance… en liberté finalement.
« On disait que… », trois petits mots magiques qui permettent aux enfants ce que nous ne nous permettons plus, nous les adultes: être ailleurs, tout en vivant pleinement le moment présent.
Belle journée,
Louise