Aller au contenu

l’affaire TourneRêve

Affaire TourneRêve

cela fait plus de dix ans que l’hiver approchant, je reçois mes produits de l’affaire TourneRêve. je suis soucieuse de manger local, durable, et de découvrir de nouveaux produits travaillés avec soin et humanité. du coup, mon panier TourneRêve est un complément idéal aux paniers de légumes genevois (dont je te parlerai volontiers une autre fois…) que je reçois chaque semaine!

c’est quoi l’idée?

l’affaire TourneRêve se base sur les principes de l’agriculture contractuelle. c’est-à-dire que l’on conclut un contrat avec un producteur, ou plusieurs, ou encore une association (comme c’est le cas ici). on paye un certain montant en fonction des produits commandés, avant même qu’ils ne soient disponibles: cela permet au producteur de planifier sa production, de gérer sa récolte et de faire correspondre son offre à la demande. l’agriculture contractuelle offre une sécurité aux producteurs, qui ne sont jamais à l’abri d’aléas météorologiques ou techniques, par exemple.

dans le cas de TourneRêve, on s’engage donc en été (c’est pour cela que j’écris ce post maintenant…) pour un panier de produits, et on le reçoit à la fin de l’automne. cela peut arriver que la nature se soit acharnée sur une récolte, ou qu’un produit ait subit une transformation délicate, mais c’est rare (j’ai le souvenir que c’est arrivé deux fois en dix ans!) et l’affaire TourneRêve prend alors le soin de remplacer le produit en question voire de rembourser quelques francs. peu de risques pour le consommateur, donc, mais une sécurité accrue pour le producteur, qui n’est pas dépendant de l’offre et de la demande au moment où les récoltes sont faites, mais qui peut planifier ses plantations en fonction de la demande.

que reçoit-on?

au début de l’affaire TourneRêve, les paniers ne contenaient que quelques produits, dont beaucoup de céréales, ce qui était relativement nouveaux pour moi. ce n’était pas forcément facile à cuisiner au quotidien…ou du moins il fallait de l’imagination et de l’inventivité. depuis quelques années, l’offre s’étend toujours plus et l’on trouve maintenant de très nombreux produits: à part les céréales « traditionnelles » (millet, épeautre, polenta, orge, etc.), il y a les céréales modifiées (en flocons, en boulghour, en farine, sous la forme soufflée, etc.), plusieurs produits que l’on peut garder en réserve (miel, moutarde, huiles de tournesol et de colza, jus de fruits, etc.) et quelques aliments frais à consommer plus rapidement, comme par exemple des fromages de chèvre, des galettes de sarrasin, de la saucisse, des oignons ou encore des fruits (pommes et poires). bref, à la fois de quoi aborder novembre et décembre (les livraisons se font toujours à cette période) sereinement et de consommer local tout l’hiver qui suit!

comment ça fonctionne?

en 2016, le concept évolue: l’on n’est plus fixés à un panier « tout fait » et aux contraintes qui y sont liées (trop d’un produit, moins de goût pour un autre produit, etc.). cela signifie que l’on peut composer librement son panier, avec pour seule condition qu’il ait une valeur minimale de 100.-. l’inscription se fait très simplement sur le site internet (voir adresse ci-dessous), en remplissant les quantités souhaitées de chaque produit. à noter que différents volumes sont désormais proposés, ce qui permet d’adapter sa commande à sa propre consommation (j’ai toujours besoin d’au moins trois kilos de farine, mais pas forcément de  trois kilos de lentilles…).

quels sont les délais d’inscription?

il est grand temps de s’inscrire, car les producteurs ont déjà commencé leurs prévisions et leurs plantations! c’est le paiement de la facture qui valide le contrat et qui permet ainsi de recevoir les différentes informations liées au retrait des produits.

et une fois inscrit-e, ça se passe comment?

une fois son panier commandé, on attend tranquillement la fin de l’été et le début de l’automne en espérant que la grêle ou quelque autre fléau ne touche pas la campagne genevoise. autour de fin octobre et fin novembre ont lieu les deux distributions de produits, dans différents endroits du canton (meinier, compesières, servette). il faut se munir de sacs, d’un caddie, d’une charrette vélo, d’une voiture…bref, de quoi porter et ramener tous tes petits produits à la maison. et pour les apprêter, internet regorge de recettes diverses et variées, j’ai rarement des problèmes pour y trouver des idées!

bien du plaisir et bonne dégustation!

louise

site de l’affaire TourneRêve, pour d’avantage d’informations: www.affairetournereve.ch

Affaire TourneRêve

2 commentaires sur “l’affaire TourneRêve”

  1. Retour de ping : Une goutte d'eau...

  2. Retour de ping : Vis ma vi(ll)e sans voiture | genève et moi

Les commentaires sont fermés.